jeudi 19 avril 2007

Toi

Faut que ça sorte...

Donc comme je n'ai toujours pas trouvé le courage de te le dire en face je le mets ici...

Mon amour,
Voilà trop longtemps que j'avais pas de nouvelles. Puis il y a eu ces téléphones... Le week-end avant Pâques où tu me disais qu'on se verrai pendant cette période... Pâques est passé et tu m'as appelé le lundi soir pour me dire que c'était bête qu'on avait pas eu le temps, que ça faisait trop longtemps qu'on ne s'était pas vu. Tu avais même compté les jours. Tu m'as promis pour le week-end d'après. Mais j'avais déjà quelque chose le vendredi alors on avait convenu du samedi. Cette semaine-là mon cœur a battu toute la semaine, le vendredi à ma soirée je n'ai fait que penser à toi, à l'idée de te retrouver... Le samedi en vain j'ai attendu ton appel mais il n'est jamais venu. A mon message te souhaitant "bonne route" pour le lendemain tu as répondu laconiquement. Lundi c'était ton anniversaire j'avais failli oublier mais je te l'ai souhaité. Tu as répondu à mon message mais sans plus.

Je souffre d'attendre sans fin je n'en peux plus. A chaque fois que je commence à me reconstruire tu fais irruption dans ma vie. Respectes-moi et choisis sois avec moi ou ne reviens pas.

Aujourd’hui tu m’appelles, tu veux me voir... C’est cool ça me fait plaisir mais voilà moi je fais ma vie quand tu n’es pas là.

Donc ce soir je ne peux pas... Non je n’ai pas envie de te voir 5 minutes à point d’heures. J’ai envie de te voir mais passer la soirée avec toi. Je te propose 2 autres soirs et cette fois ça ne joue pas pour toi, ok j’accepte. Je ne tente pas de te faire changer d’avis, je n’essaie pas de modifier ta vie. Tu me proposes alors lundi ou mardi mais moi j’ai aussi des rendez-vous ces jours-là. Je te propose le vendredi suivant et tu me réponds que tu ne sais pas où tu seras. C’est très bien. Oui j’ai envie de te voir mais pas seulement quand toi tu veux.

Devant on insistance j’ai répondu que je verrai... Je te tenais au courant. A 2130 je t’ai envoyé le message suivant « J’aimerais vraiment te voir car ça fait un bail et ça me manque mais désolée je ne peux pas me libérer. Vendredi prochain .Bisous ».

A l’heure (2230) où je rédige ce texte tu n’as toujours pas donné signe de vie.

Paradoxe, je suis contente de t’avoir tenu tête, de te signifier que je ne suis pas à ta disposition et en même temps je souffre... Si j’avais dit « oui » on serait ensemble maintenant.

Tant pis pour moi, pour toi je ne sais pas... La seule chose dont je suis sûre c’est qu’il faut que je me relève, que je me batte et que je te zappe.

Cette fois tout est peut-être dit. Je t’ai trop attendu, je t’ai trop pleuré, je t’ai trop aimé alors ne reviens pas et rends-moi ma liberté, laisse-moi m’envoler.

Cayenne

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